Après avoir été directeur artistique et avoir assumé pendant plus de 20 ans le lancement de divers projets culturels, Frédérick Gautier se lance dans des études à l’école du paysage de Versailles. A cette occasion il se familiarise avec le modelage et la céramique. Son goût prononcé pour le brutalisme le conduit à travailler plus précisément la céramique de béton. Depuis qu’il s’est lancé, il signe FCK toutes les créations qui découlent du travail de ce matériau. Passionné par la culture vivrière, il développe également une recherche autour des outils pour se nourrir.

«Malgré mon très vif intérêt pour le brutalisme, je n'aime guère les objets véritablement bruts. Je recherche surtout la simplicité et la fonctionnalité. » Pour Gautier, il est primordial d’inciter l’utilisateur à se montrer créatif avec les formes. Pour imaginer des figures, délimiter l’espace, pour servir le thé ou s'y reposer les pieds. Ayant affirmé son style avec le service FCK largement salué, il étend à présent son travail au béton. Frédérick Gautier a rencontré tard le succès dans le monde du design. En effet, il a mis plus de vingt ans à troquer son emploi dans le secteur culturel contre l'insécurité du travail de designer. Du reste, le terme « designer » ne lui correspond pas tout à fait. Frédérick Gautier est un artiste du béton. Aucune de ses créations n’est futile. Derrière chaque objet se cachent une inspiration mûrement réfléchie, une histoire, une technique peaufinée durant de longs mois. Les œuvres brutalistes de Gautier ne laissent personne indifférent. On les aime ou on les déteste.